vendredi 25 janvier 2013

Bruxelles re-belle

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Pour la deuxième fois,
l’Oulipo à Bruxelles !
du 15 au 18 mars 2013

Bruxelles re-belle

(après Bruxelles, ma belle – 10-13 avril 2012)

Une rencontre est proposée à Bruxelles avec des animateurs de l’Ouvroir de littérature potentielle (OULIPO) et de Zazie, mode d’emploi. L’Oulipo a été créé en 1960 avec des écrivains comme Raymond Queneau et Georges Perec. Depuis, d’autres ont pris le relai.
Deux membres de l’Oulipo (Olivier Salon, Jacques Jouet) et trois autres très proches du mouvement (Martin Granger, Robert Rapilly, Coraline Soulier) seront présents à Bruxelles, du 15 au 18 mars 2013.

Une ville à (re)découvrir

La démarche consiste à parcourir la ville en petits groupes de dix à quinze personnes et d’exploiter les ressources de quelques-uns de ses quartiers. Cette partie nomade sera ponctuée par des arrêts dans la ville (maisons culturelles, ateliers d’artistes, divers). Les participants s’exerceront à l’écriture (prose, poésie) en suivant les règles ludiques de l’Oulipo.

Les balades à travers la ville sont prévues, entre autres :

. la visite de quartiers que la vie ouvrière a marqués
. la visite de quartiers où des résistances diverses ont eu lieu
. des rencontres avec des acteurs bruxellois de la résistance (Marolles, entartage, etc.)

Les soirées seront consacrées à des activités diverses :

. des jeux de langue
. une pièce de théâtre « Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux » (Conférence en forme de poire) avec Olivier Salon et Martin Granger
. des lectures publiques
. la visite du Petit Musée Queneau.

L’ensemble est ouvert à tous. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà l’expérience d’ateliers d’écriture.

Animation : Martin Granger, Jacques Jouet, Robert Rapilly, Olivier Salon, Coraline Soulier.
Pour s’inscrire :



Frais de participation : 80 € (40 € pour les moins de 20 ans). Il est possible de participer à la journée, sur inscription (25 €).



Versez le montant adéquat au compte du CQFD - Bruxelles 000-3254284-31

BIC BPOTBEB1 IBAN BE04 0003 2542 8431

en ajoutant vos coordonnées (adresse postale, adresse électronique) avant le 8 mars 2013 ou en écrivant à Henry Landroit, rue du Serpentin, 29 B - 1050 Bruxelles

ou encore par courriel à henry.landroit@skynet.be avec les renseignements demandés.



Logement



Celui-ci est assuré par les participants eux-mêmes. D’éventuels circuits de solidarité ou d’amitié peuvent fournir des solutions.


Repas



Midi et soir : les participants se préoccupent de cette question. Un accueil léger le matin est assuré (café, thé, biscuits).

Pour tout renseignement : Henry Landroit – 02 640 21 52 ou +32 2 640 21 52 henry.landroit@skynet.be

Partenariat : Association belge des professeurs de français (ABPF), la Maison de la Francité, la Maison du Livre.

Coorganisation : la Maison de la Francité

Avec le soutien du Cercle de qualité du français dynamique (CQFD), de l’Alliance française et de la Commission communautaire française (COCOF).

Ce texte est écrit en orthographe nouvelle (www.orthographe-recommandee.info)








jeudi 16 août 2012

La réponse de Robert

Voici la réponse de Robert Rapilly :

Trois brigands belges à Pirou ?
Point besoin que veille gendarme :
tout juste descellé l'écrou
du clocher, cloche en sonne alarme !

mardi 14 août 2012

Hold-up raté


Comme vous le savez, il existe un festival oulipien concurrent de Bruxelles, ma belle, je veux parler de Pirouésie, qui se tient à Pirou, dans la Manche, en France. Plusieurs Belges ont tenu à le soutenir, malgré la méfiance qui avait été engendrée par le rapt raté d'un Hermès de grande valeur lors de la ballade à vélo de BMB.
Soucieux cependant de rétablir l'équilibre et surtout de venger notre honneur patrimonial bafoué par cette action funeste, quelques Belges courageux (Mar Bikx, Nicole Dedonder, Henry Landroit) ont tenté de dérober le clocher de l'église de Pirou lors de Pirouésie du 6 au 10 aout 2012.
Malheureusement, un certain Denny Hohmann, à la solde inconditionnelle des organisateurs de la manifestation et à la recherche de photos artistiques, passait par là à ce moment. Nous n'avons donc pas pu mener notre projet à bien (mais ce n'est que partie remise).

mardi 17 juillet 2012

Zazie z'a Bruxelles


Déjà le projet d'art-elier d'écrivure commençait bien comme Zazie z'aurait dit :
« Merdre alors ! Me faire ça t'a moi ! Z'étaient en grève, trop polis pour z'être honnêtes, Ces-trop-polis-teints !
Métro-politain. Mon cul ! »
Cauz' à un accident de la vie dans la circulation des z'auto-pas-mobiles.
Fallait donc se taper tout z'à pattes, moi qui suis plutôt rouleur z'à côté des mécaniques.
Z'avaient commencé par barder de fer la station « Lézard-l'oie ».
Z'en plus, le temps s'était mis z'à la pluie.
« Métro, météo, mon cul» dirait Zazie.
The parlement brillait d'absences, des minist' en vacances,
laissant là les compromis z'à la Belge, que le monde entier nous z'envie.
Z'à la rue Royale les zendarmes z'avaient sorti les cheveux qui frizent.
Ces bêtes qui piquent dont les Fritz avaient lancé la mode lorsqu'ils avaient choisi de venir en villégiature chez nous en 14 et en 40.
Ces bébêtes importées d'Alleumagne qui comme leurs gentils toutous donnent froid dans le dos et chaud z'au coeur des gendarmes (ceux qui en ont...C'est assez rare mais ça z'existe à ce qu'il paraît...)
Mais ceci est un autre début de débat.

C'est t'alors que Tonton z'Henry voyant nos z'hésitations nous a dit « Descendez par la rue Fossé t'aux loups ».
Alors z'on a pas eu peur et z'on y est allé, de ce pas.
Mais z'au fossé là, point de loups ! Ceux de la finance ayant déja mangé tout l'été, sont partis t'ailleurs (en Grèce ?) festoyer.
On passe à De Brouckère.
Mais qu'on-t-il fait de ta mouquère ?
Celle qui z'au milieu d'la place,
D'un zizi-gantesque ornait l'espace ?
Qui de ses multiples jets , fécondait l'air-spicace.
« Fontaine Mon cul »...
On s'débine pas on va vers la rue du Canal mais z'il est t'asek car à part ce qui tombe du ciel on y voit aussi peu d'eau que dans le pastis de mon tonton de Tarascon.
J'en étais là de mes réflexions, que Tonton z'Henry, lui, fait mine de découvrir par zazard sur le trottoir…Une copine: Denise.
Zazie aurait dit : "qu'y avait surement anguille sous cloche entre ces 2 là".
Mais bon, on l'adopte comme notre tantine à tous, et comme elle n'a rien de mieux z'a faire, nous z'emmène sur les pas de sa d'jeunesse.
Mais z'arrivé place Sainte Catherine, Lafontaine nous voilà !
Aurait dit un grand poéticien, qui t'à Bruxelles ne vint point,
Mais z'à Paris...Oh que oui.
C'est sans doute pour combler cette absence qu' Duras, (la Marguerite);
« Tu rases mon c... » aurait dit Zazie;
Marguerite, z'étais aussi venue s'échouer là-sse,
entre « Bronx, calices et tristes bégonias.
Pôvre Margriet, elle qui m'avait fait aimer les silences entre l'Hiroshima de l'amour des mots.
Les valses lentes et les moiteurs z'indiennes.
La marine voguant de Gibraltar à Willebroeck.
Les chevauchées fantastiques de Tarquinia à Uccle-Calvoet.
Puis fatigué avec son amant ré-édité...
Elle qui aimait pacifique, finir entre le Marché aux porcs et le square des Blindés...
« Blindé mon cul » dirait qui vous savez.
Margriet t'es vraiment pas gâtée.
Z'avoir une place, là z'où l'amour n'est que glace.
Mais bonze z'on file, le train z'à Denise, là z'où le tram 9 faisait Tchac-tchac, devant le funèbre marchand 'pompes qu 'elle nous dit.
Z'épuis z'on passe devant le Ptit Chapeau là z'où les z'hommes z'à képis faizaient défiler les jeûnots mûrs pour la Patrie, la prochaine boucherie, mondiale ou nationale.
Et comme ils sont glands, et kc'est pas leurs enfants,
z'ont jamais peur de faire les choses en grand.
On franchit enfin notre Rubicong, comme dit mon Tonton Tartare de Tarascong.
Et nous voilà z'à Molenbeek.
L'impasse de l'avenir à disparu ! y-a-t-i quelqu'un qui l'ait vu ?
« L'avenir tonton, mon cul. »
Ne reste que les traces, des pavés défoncés, comme les jeunes du quartier.
Nous voilà z'à La Mecque du couscous et du loukoum,
et j'vous parl'pas du baklava, car c'est pas par là.
Je me traînais de portes en porches, regardant, z'où commencèrent coopératives ouvrières, usines et cinamas,
Maintenant on ne trouve plus que babouches et burquas.
Mais Molenbeek cette Venise, un peu folle,
pour chavirer les coeurs, a d'autres gondoles,

J'allais de plus en plus mouillé, car la pluie continuait à tomber suivant Denise,
Qui en souvenirs déroulait son enfance exquise.
Et j' me posais t'une question:
Croisant tous ces z'hommes nés la moustache à la main,
N'ont-ils dû de leur mère chatouiller le sein ?

Mais je m'écarte je m'envole
Je ne sais où mes mots camisolent.

Cet atelier avait 2 temps
L'oulipo remplaçait Barthes
Déja « Le moules-frites à Léon » perçait sous Richard Marthe.
Les héritiers de Botul, déja , par maints émois
offraient z'aux lecteurs rires et fracas.

Il pleut il fait froid triste kasbah.

Plus l'temps d'écrire.
Quant au métro,
je n'en dirai pas trop,
Zazie qu'un gros mot.
Alors stop j'arrête.
Je ferme le stylo

Daniel
Z'oulipo, Jour 1 10 Avril 2012 version 18 – 20 juin 2012

samedi 30 juin 2012

Suite et fin : réquisitoire

Notre accusé se défend bec et ongles :
 
On soupçonne ! On accuse !

Irréfutable sera la réponse :
voler le dieu des voleurs,
n'est-ce acte d'absolue piété ?
 
Amitié  
Robert



Le dieu m'a dicté cette nuit un huitain :

Je l'Hermès à sa place -

Cela que vous avez cru selles
sont ailes pour quitter Bruxelles.
Hermès m'a dit « Vous partez, non ?
Embarquons-nous au Parthénon ! »
Se glisse alors dans ma musette,
espérant la fuite muette...
Que le dieu des voleurs vole au
surplomb d'un éthéré vélo ! 
 
Nous l'innocenterons donc ! 

mercredi 27 juin 2012

Suite du feuilleton : "Un braqueur culturel français surpris dans un des parcs de Bruxelles"

Voici donc les résultats de l'enquête menée par le Commissaire Pochet, qui comme son nom l'indique, est chargé du repérage des pickpockets dans la ville de Bruxelles :

Vérification sur place, le "corpus delicti" s'y trouve à nouveau (voir la photo ci-dessous). Mais comme en droit le vol est un "délit continu", il reste punissable, contrairement au délit instantané...



Néanmoins, il pourrait être requalifié en "emprunt non autorisé". Comme j'ai été soupçonné de complicité avec le "larcineur", je suis heureux de voir la photo complète qui me dégage de l'affaire. Néanmoins, il se peut que comme guide, j'aie été distrait par un complice pendant l'exécution de ce délit... 

Ndlr : Comme vous le remarquerez aisément, tout le monde sur cette photo fait semblant de s'intéresser à autre chose, qui à sa bicyclette, qui à son texte, qui à la photographe (et on le comprend !), permettant ainsi à l'accusé d'agir à l'insu de tous. Même le joggeur à gauche poursuit sa route sans se retourner.
 
Infos historiques : ces sculptures se trouvaient à Tervueren (Forêt de Soignes) dans le château du Gouverneur Charles de Lorraine et ont été amenées lors de la création du Parc de Bruxelles vers 1780. Il s'agit d'un HERMÈS, comme ceux qui se trouvaient en Grèce, ou le Dieu guidait les voyageurs en indiquant la direction d'Athènes (voyez l'orientation des orteils et le regard divin).

Il est piquant de constater que dans les bas-fonds historiques du Parc, se trouve un buste du Tzar Pierre le Grand, qui visita les lieux. Offert par un noble russe vers 1850, il fut volé il y a quelques années... pour se retrouver après quelques semaines sur le bureau du Bourgmestre de Bruxelles, avec une lettre ! Un Spetchinsky, descendant d'un russe blanc émigré après la Révolution l'avait emprunté, car selon lui, la place qu'occupait le Tzar était indigne : au fond d'un trou et regardant un mur. La solution fut de replacer le buste en lui imposant un demi-tour : il pouvait contempler l'hémicycle de verdure, et les passants pouvaient le saluer !

Dorénavant on pourra raconter le vol d'Hermès, mais jusqu'à présent il n'y a pas d'explication à cet acte oulipien.

Voici les opinions d'autres membres éminents de Bruxelles, ma belle :


Michèle Minne :
Je me disais bien que le pseudo Rapollot cachait quelque enjeu suspect… Vlà que le maître des sonnets de sonnettes se prend pour Picasso au Louvre (célèbre fait d’arme du maître du cubisme). On avait bien vu que ce Rapilly essayait de se faire passer pour Jarry, mais là il exagère franchement.
Enfin à force de se cacher derrière des pseudos (lipogramme oblige), peut-être se prend-il pour Pessoa. Au fait, êtes-vous certain que ce coquin de Lillois n’est pas passé par la Place Flagey décapitant le héros de la littérature portugaise ?
Ndlr : Récemment, à la place Flagey, la statue de Fernando Pessoa est tombée de son socle. Cela est dû à un orage (dit-on). L'intéressé a cependant été entrevu à cet endroit la veille de son départ...


Olivier Salon :


Cette silhouette me dit aussi quelque chose.
Et puis ce fameux sac-à-dos, que je crois avoir déjà vu quelque part ! De marque converse...
Un homme capable donc de faire une conversion à bicyclette.
Il n'y en a pas tant que ça.
J'y réfléchis, mets mes meilleurs limiers pour limer l'affaire.

Myriam Le Roux :

La casquette rit
La statuette évanouie
Oh ! Français maudit !!!



jeudi 21 juin 2012

Horreur !

Une des participantes à BMB, dont par discrétion, je ne citerai que les initiales (MHL) me transmet une photo qu'elle a pu capter lors de cette manifestation.
Jusqu'à présent, nous n'avons eu qu'à nous féliciter du succès de "Bruxelles, ma belle". Il fallait  évidemment qu'une ombre au tableau vienne ternir nos souvenirs.
Je suis donc au regret de devoir publier la photo qui m'a été transmise et qui montre un des animateurs de BMB (Français, faut-il le dire) en train de s'enfuir incognito en emportant une partie de notre patrimoine belge. Le personnage est bien reconnaissable, bien qu'il ne se présente que de dos. Sa casquette le trahit. Elle tente de le faire passer pour un jeune de nos banlieues (mais aucun d'entre eux ne se permettrait cela, je puis vous l'affirmer).
Je savais que les Français étaient attirés par la Belgique pour des raisons fiscales, mais j'étais loin d'imaginer que notre culture les intéressait aussi ! Il ne faut pas laisser passer ce larcin qui pourrait apparaitre comme anecdotique. Devons-nous protéger nos œuvres d'art inestimables comme l'Atomium, le Manneken-Pis et j'en passe... ?
Comme le dit si bien un de nos célèbres poètes surréalistes belges : "On commence par tuer sa mère et on finit par voler la cathédrale de Chartres" (Achille Chavée).
Il va sans dire que je tiens à la disposition de la PJ les coordonnées de ce personnage tombé depuis du piédestal (à l'instar de la statue qu'il déroba) où je le maintenais un peu naïvement jusqu'ici. Même Jean-Michel Pochet, dont on aperçoit la silhouette, semble ne s'être aperçu de rien... à moins que par discrétion, il ne tourne le dos à ce méfait. Auquel cas, je le tiendrais comme complice de cet acte ignominieux.

HL